L’alimentation chez le sportif

Elle doit répondre à un besoin physiologique et psychologique par le biais d’un apport harmonieux et adéquat d’aliments. La diététique est considérée comme la science de l’alimentation et vise à conserver ou à récupérer l’état de santé.

alimentation et diététique chez le sportif

Elle correspond pour beaucoup à une hygiène alimentaire et joue parfois un rôle thérapeutique basé sur la composition des aliments. Savoir bien s’alimenter n’est pas chose innée et doit donc s’apprend. Les caractéristiques des aliments (valeur énergétique, rapport entre lipides, protides, glucides, vitamines, et minéraux) et leur traitement par le corps humain (digestion, l’absorption et l’excrétion) sont autant d’éléments à prendre en compte pour assurer une réponse adaptée à une activité et un état de santé donnée.

La santé est liée au mode de vie qui est une alternance d’activités et de repos, et à l’hygiène en particulier alimentaire. L’éducation nutritionnelle permet l’application pratique des données théoriques de la diététique dans la vie de tous les jours en rationnalisant les modes d’alimentation et les comportements alimentaires.

Comment fonctionne la diététique ?

La première étape réside en la prise de conscience qui permet d’appliquer les notions acquises aux spécifiés individuelle. Il faut en effet tenir compte des différentes exigences biologiques, psychologiques, économiques et culturelles. Car les habitudes alimentaires sont profondément enracinées dans les traditions socio-culturelles ce qui compliquer le processus éducatif visant à les faire évoluer. La prévention nutritionnelle doit être proposée de façon subtile, informant les individus plutôt les culpabilisant.

Santé du sportif, les principales erreurs alimentaires commises

Apport énergétique inadéquate, insuffisant ou excessif. Les déséquilibres en apport énergétique se traduisent souvent par des excès de sucres rapides ou de graisses, un apport lipidique excessif ou déséquilibré dans la proportion de graisses animales. On constate que de nombreux sportifs manquent de sucres lents et consomment en revanche trop de viandes. On constate également des carence en fer et en magnésium et parfois même un apport hydrique bien en dessous du besoin. Ceci est dû généralement à beaucoup d’idées fausses en matière de nourriture qui véhiculent dans les esprits.
Equilibre énergétique

L’exercice physique, la compétition sportive occupent une place de plus en plus importante dans la vie de chacun d’entre nous. Parallèlement, la technologie apporte un confort matériel permettant de nous économiser, l’activité physique constitue dont un phénomène compensatoire.
La science a démontré que les principes nutritionnels étaient les mêmes que l’on soit sportif ou sédentaire et qu’une différence réside dans les besoins caloriques qui varient selon l’activité physique réalisée. Cette dernière dépend du sport pratiqué dont la consommation énergétique varie du simple au tiers. L’objectif visé est donc l’équilibre énergétique, où dépenses d’énergie sont égales à apport énergétique.

Les dépenses énergétiques sont de plusieurs ordres :

Les dépenses liées au métabolisme de base (entretient de la vie)
Les dépenses qui visent au maintien de la température du corps (thermorégulation)
Les dépenses liées à l’acte alimentaire lui-même. L’ingestion d’un repas consomme de l’énergétique
Les dépenses énergétiques liées au travail musculaire
Les dépenses liées à l’état : croissance, grossesse ou allaitement chez la femme.

Les apports en nutriments

Par le biais du processus de digestion, l’alimentation fournit les nutriments qui jouent un rôle indispensables répondant à des besoins plastiques et énergétiques.

alimentation
Il est recommandé que l’apport de sucres ne dépasse pas 10 à 15 % du total énergétique, parmi les lipides, 40 % devraient être d’origine végétale. La part des protéines d’origine végétale devrait être plus importante et représenter la moitié de l’apport protidique total.

Les travaux en microscopie électronique ont permis d’observer la structure du muscle et sa capacité à convertir l’énergie. Lorsqu’il y a contraction musculaire, on observe un glissement des filaments d’actine entre les filaments de myosine. Ce glissement raccourcit la longueur des sarcomères et au final la longueur de la fibre musculaire. Le muscle va se contracter, se raccourcir et engendrer le mouvement. Pendant la contraction musculaire il y a production d’énergie mécanique et thermique à partir d’une énergie chimique fournie par les nutriments.

Les glucides produisent des molécules d’A.T.P. selon les voies anaérobie et aérobie mais avec un rendement beaucoup plus faible dans le premier cas. Les lipides représentent une deuxième source d’énergie. Les triglycérides sont convertis en acides gras, lesquels sont oxydés dans les mitochondries (métabolisme oxydatif). Le rendement est très important : 45 A.T.P. L’unique déchet est le gaz carbonique éliminé par la respiration.

Un fascicule publié par la région Champagne-Ardenne rappelle les règles d’or de l’alimentation du sportif avec un focus sur la nécessité de manger équilibré et varié le tout avec des exemples de repas.

 

Différence entre sucres rapides et sucres lents

Cette distinction entre sucres rapides et sucres lents s’est faite pendant longtemps sur les vitesses d’absorption des glucides des aliments que nous absorbons et donc leur capacité   de se transformer et à libérer de l’énergie.

Ainsi les produits sucrés, le miel et la confiture, les pâtisseries, le cho­colat apportent des glucides de digestion rapide. Ils se transforment donc vite en glucose à l’inverse du pain, des pâtes, du riz ou encore des céréales qui apportent des glucides plus lents à digérer. Ils se transforment également en glucose mais de façon beaucoup moins rapide.

Les légumes verts et les fruits contiennent des glucides dans des quantités variables et sont digérés de manière rapide par l’organisme. La vitesse de digestion d’un aliment ne dépend pas que de sa nature chimique. En effet, on ne mange que rarement un aliment à la fois. La digestion dépend donc d’autres facteurs comme la concentration calorique du repas dans son ensemble. Ainsi la digestion sera plus ou moins lente selon la richesse en fibres du repas, selon la qualité des nutriments non glucidiques présents dans l’esto­mac (protides, lipides…).

L’insuline règle la façon dont le glucose est utilisé par les cellules et les repas mixtes sollicitent moins le pancréas entrainant une sécrétion d’insuline plus faible et plus durable.

 

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