Du trading, les Français s’y mettent de plus en plus

La période des confinements a occasionné des changements d’habitudes auprès des Français. Un domaine en particulier a connu de grandes évolutions : celui du trading. De plus en plus de Français s’y sont mis lorsque les événements liés au COVID-19 les ont contraints à rester chez eux.

Une augmentation importante du nombre des nouveaux traders

Ils ont été quelque 150 000 à s’inscrire auprès des brokers en ligne, d’après les chiffres officiels de l’AMF ou l’Autorité des Marchés Financiers. Ces inscriptions ont eu lieu durant les 18 derniers mois, incluant donc les différentes périodes de confinement. Durant cette même période, les témoignages, les tutoriels et les posts sur les réseaux sociaux qui évoquent le trading ont aussi explosé. Ce qui explique en partie l’engouement des Français pour cette activité, qui comprennent plus facilement désormais le sens des mots tels que Forex, CFD, ETF France ou effet de levier. De leur côté, la plupart des brokers ont produit les efforts nécessaires afin d’améliorer leurs plateformes et leurs applications mobiles.

Une période propice au trading

Plusieurs raisons expliquent l’augmentation du nombre des inscriptions durant les périodes de confinement. Le fait de rester cloîtré à son domicile en est une. Effectivement, il est normal dans de telles situations de vouloir s’occuper et de chercher de nouvelles activités. Alors, pourquoi ne pas se tourner vers une activité qui peut rapporter de l’argent ?

D’un autre côté, le marché a aussi été propice au trading. Après une période de déflation de plusieurs actifs par exemple, il est normal que leurs valeurs remontent au fur et à mesure que la situation s’améliore. De la même manière, les entreprises œuvrant dans plusieurs secteurs comme le numérique ou la biotechnologie ont aussi enregistré des gains considérables de la valeur de leurs actions. Le marché boursier est ainsi devenu plus prévisible pour certains actifs qu’il était plus facile de faire du profit.

De plus en plus de jeunes dans le milieu

Toujours d’après l’AMF, les jeunes détenteurs d’actions représentent désormais 18 % contre 10 % en 2019. Ces chiffres sont en partie expliqués par le confinement, mais aussi par les différentes réformes du PEA initié par le gouvernement. La loi PACTE, en l’occurrence, donne la possibilité aux contribuables de profiter de régimes fiscaux plus avantageux en souscrivant un PEA. Ce qui explique en partie cet intérêt soudain des jeunes à l’égard du trading.

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