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Une pince à tentacule robotisée pouvant remplacer une main humaine

La main est un outil particulièrement efficace et donc difficile à surpasser. Quatre doigts et un pouce opposable et la magie opère !
Mais cela n’a jamais empêché les scientifiques d’essayer de surpasser ce que la nature a perfectionné. Et leur dernière tentative en la matière est surprenante.
Les ingénieurs de la Harvard John A. Paulson School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) qui ont conçu cette pince inspirée des méduses l’ont appelé Jelly Hands.
Mr. Jelly Hands est une tentative visant à résoudre certains problèmes épineux de la robotique, plus particulièrement la possibilité de faire au moins aussi bien qu’une main humaine. Le problème n’est pas seulement que nos mains sont mécaniquement complexes et donc difficile à reproduire, mais que le « logiciel » qui les contrôle, bien qu’il soit parfois à l’origine de maladresse, est incroyablement efficace et donc capable de toutes sortes de mouvements précis.

Mr. Jelly Hands est capable de ramasser toutes sortes d’objets de forme étrange

Quatre photographies d’un robot préhenseur fabriqué à partir de tentacules en caoutchouc saisissant des objets de différentes formes, y compris une balle de tennis.

Mr. Jelly Hands est capable de ramasser toutes sortes d’objets de forme étrange.
Essayer de reproduire cette intelligence dans un logiciel est un défi, de sorte que de nombreux roboticiens évitent d’imiter complètement la main au profit d’alternatives très différentes. Ainsi, au lieu de mains robotisées, ils utilisent des ventouses et des ballons gonflables. Ou, dans ce cas, des tentacules pneumatiques. Cela signifie que M. Jelly Hands n’a pas besoin d’un cerveau particulièrement intelligent pour fonctionner. Vous pouvez simplement le lancer dans la direction de l’objet que vous voulez ramasser, gonfler les tentacules, et il s’accrochera du mieux qu’il peut.

Ou, comme les ingénieurs de Harvard l’ont dit dans un article publié dans la revue PNAS  :
« La préhension, dans les mécanismes biologiques et techniques, peut être très sensible à la morphologie de la pince et de l’objet, ainsi qu’à la perception et à la planification du mouvement. Ici, nous contournons le besoin de rétroaction ou de planification précise en utilisant un ensemble de filaments élastomères creux minces actionnés par fluide pour s’enchevêtrer activement avec des objets dont la complexité géométrique et topologique varie.
Il fallait y penser.

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